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Le réveil du bon sens

Des stands sont prévus avant chaque votation fédérale. Chaque fois c’est un pas de foi. La rue est un contact direct et intéressant avec la population. Et cela fait avancer les débats (médiatiques qui sont parfois trop orientés !) Cette liberté d’expression est très importante pour la Suisse et la démocratie, c’est un privilège, que nous voulons garder.

Durant le stand du 11 janvier nous nous sommes placés au milieu de Genève, à savoir la plaine de Plainpalais où il y a beaucoup de forains et de passants, et le marché bien sûr ! Le but est de faire connaître nos arguments contre la modification de la loi du code pénal, discrimination et incitation à la haine (en raison de l’orientation sexuelle). J’explique en donnant un argumentaire que les lois suffisent en montrant l’article 177 et suivants contre la haine que toutes personnes, sans distinction, pour ne mettre personne au dessus des autres ou à part. On est déjà protégé par la loi et on peut porter plainte.

Dans les discutions on arrive vite à débattre sur les sensibilités et revendications des groupes lgbt. Le coup de masse de l’homophobie peut vous tomber dessus sans insultes uniquement parce que vous n’êtes pas d’accord avec le style de vie et les revendications de ces groupes (surtout les plus militants !) Un de ces membres m’a dit une fois que si je m’opposais à ces revendications, il serait satisfait que j’aille en prison, je lui ai répondu que cela reviendrait à de la dictature en me censurant ! Quoi qu’il en soit je ne renierais pas mes informations sur les dangers de l’homosexualité et mes convictions. Comme d’habitude il y a les indifférents, les personnes prêtes à parler heureusement (les touristes qui sont nombreux) Juste un journaliste très revendicateur m’a fustigé, sans écouter vraiment mon explication. Il y en a beaucoup qui n’ont pas le droit de vote au niveau fédéral à Genève.

Nous avions aussi l’initiative de remboursement des coûts de la santé qui ne rencontre pas beaucoup d’opposition, les gens signent ou prennent une feuille ou plusieurs même. Une remarque : si l’initiative est acceptée par le Conseil national, le contre projet demandera-t-il que l’impôt fédéral augmente pour permettre aux finances de la Confédération de payer ? Je répond que cela va être étudié et responsabiliser la Confédération et que en tout cas il faut mettre un arrêt à ces augmentations de prime annuelles sans casser le système actuel efficace et complexe de la santé en Suisse.

La grande majorité des contacts sont courtois et agréables et permettent de développer et même connaître d’autres faits importants.